الفنانون الأمازيغ



الرايس مبارك أييسار رحمه الله


Après avoir lutté tout seul, pendant des années, contre la maladie, Raïs M'barek Ayissar, l'un des pionniers de la chanson amazighe, s'est éteint dernièrement au douar Taboulaâwant dans la région de Tamanar.

Le défunt, qui est l'un des pionniers de la chanson amazighe, constitue à lui seul une véritable école dans ce domaine. M'barek Ayissar, de son vrai nom, M'barek Haddouch, naquit en 1952 au douar Taboulaâwant dans les Hahas. Par amour pour sa tribu, Ida Ou Ayissar, il prit comme surnom Ayissar.

Au début de sa carrière artistique, Raïs M'barek Ayissar apprit de nombreux poèmes et chansons du répertoire populaire local. Puis, il se mit à imiter les grands Rwaïss comme Raïs Lhaj Belaïd,
  Raïs Lhoucine Jantil, Raïs Lhaj Omar Wahrouch, Raïs Lhaj Ahmed Amentag... Ensuite, il entama son parcours musical comme joueur de flûte «Taghanimt». Puis, il apprit à jouer du Ribab, l'instrument de musique typique des Rwaïss. Et après avoir accompagné plusieurs de ses aînés, et s'estimant fin prêt pour voler de ses propres ailes, M'barek Ayissar commença alors sa carrière professionnelle en 1967.

Et tout au long de son parcours artistique, le défunt a contribué au développement de la chanson amazighe authentique. Il se produisit sur plusieurs scènes nationales et internationales et participa à de nombreux festivals.

Il eut l'honneur d'être dignement célébré lors du 1er Festival des Rwaïss de Chtouka Aït Baha le 18 août 2006. Mohamed El Achâari, alors ministre de la Culture, lui rendit un très vibrant hommage. Et lors de la deuxième édition du Festival Tifawine de la Commune d'Ammelne Tafraout en août 2007, les organisateurs lui rendirent également un grand hommage digne de son rang de grand artiste amazigh qui a tant donné à cet art ancestral qu'il a servi avec amour et abnégation. Après avoir vécu pendant plusieurs années à Dchéïra, ville d'adoption des Rwaïss, il se retira depuis quelques temps dans son village natal où il rendit l'âme








Fatima Ezzihar, appelée Raïssa Fatima Tachtoukt, est considérée comme l'espoir du répertoire des Rways. Jeune artiste de 23 ans, originaire d'Aït Amira, elle est passionnée depuis toujours par la musique amazighe et plus particulièrement par l'artiste Raïssa Rkia Talbensirt.

En 2007, elle participe à un concours organisé par Radio Plus et remporte le premier prix des meilleures voix, parmi plus de 300 participants.

En 2008, elle enregistre son premier album et un DVD où elle interprète le répertoire des Rayssates immortelles comme : Raïssa Fadma Tagourramt, Raïssa Ftuma Talguercht, Raïssa Sfiya Oult Telouet et Raissa Fatima Tihihit Mqorn.






Fils du Rays Brahim, Rays Larbi Ihihi est né à Ineknafen dans la région de Haha. Il a débuté sa carrière en 1975 avec Rays M'Barek Ayessar et Rays Akhettab. Il a également accompagné Rays Ouahrouch et Raïssa Towrikt.

Ce grand maître du Loutar et fin connaisseur du répertoire des Rways a enregistré sa première cassette en 1985, il a réalisé depuis, plus de 60albums. Parmi ses plus célèbres chansons il y a : « Yak Awinou Tghdertagh », « Ourasst n'guik icha ouakal »...

Nombreuses de ses chansons sont à présent reprises par les jeunes artistes, dont plusieurs sont des élèves issus de son école.
RAÏS AHMED OUTALEB LAMZOUDI

Nous vous présentons ici une école rayonnante de la chanson, incarnée par Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi, un chanteur chevronné et un des disciples les plus doués de l'école de Feu Raïs Lhaj Mohamed Albensir. Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi passionné du chant, est une rivière vivante et intarissable des bonnes paroles, pleines de bon sens. Il est né en 1955 à Mzouda dans la province de Chichaoua, berceau de grands poètes et de ténors, qui ont excellé dans la chanson et marqué son histoire. En 1978, il s'est lancé lui aussi dans l'aventure. Il a tracé son chemin pour réaliser son rêve. Il s'est alors ingénié à sélectionner les bonnes paroles et les belles mélodies.

On peut dire que Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi est une source inépuisable, de textes intemporels traitant de tous les sujets, Ses œuvres ne peuvent être assimilées que par les vrais connaisseurs de ses chansons. Raïs éloquent, il est le leader des chanteurs dans la région de Mzouda. C'est un artiste habité par le souci de défendre l'identité et la culture amazighe, ce qui a donné davantage de valeur à ses œuvres. Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi restera une étoile brillante dans l'univers de la chanson.

Il a grandi au milieu de poètes et chanteurs. Dans une famille d'artistes. Son père dirigeait la troupe d'Ahouach Derst, dans la tribu de Mzouda. Cette région est connue pour ses poètes et chanteurs. Il accueillait des artistes comme Raïs Lahcen Boumia Lamzoudi, Raïs Moulay Ahmed Ihihi, Orchestre Raïs Lahcen Belmouden, Feu Raïs M'Barek Ayissar et d'autres. Ce bouquet de Rways a influencé Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi, qui a découvert la scène, a commencé à jouer le tambourin, puis à s'essayer à la composition poétique, avant d'atteindre le statut de chanteur.

En 1978, il a enregistré son premier album, dans lequel il chantait : "Ahhino mra satnzzat a yayyour, Ollah orn trwah ighkin ornkhallis". Il a poursuivi son activité avec Raïssa Rkia Talbensirt, en découvrant que le Louthar sera son compagnon dans le chemin de la gloire.

Ahmed Outaleb Lamzoudi est un chanteur de grande valeur, dans le milieu artistique des Rwayss. Il a conquis sa place grâce à ses textes percutants qui explorent des domaines nouveaux. Il aborde ainsi, dans ses chansons, des problèmes actuels, comme les droits de langue amazighe. On peut dire que son œuvre nous rappelle la grande école de Feu Lhaj Mohamed Albensir. Après la mort de ce grand maître, est apparu Raïs Ahemd Outaleb Lamzoudi sur scène. Il a poursuivi son chemin et son œuvre artistique a grandi, avec un cachet particulier, celui du franc-parler.

Ahmed Outaleb Lamzoudi a collaboré avec Raïssa Fatima Tihihit Titrit, Raïssa Kelly, Raïssa Aïcha Tachinouite, Raïssa Khadija Tachinouit et bien d'autres artistes de renom.



RAÏSSA HAJA FATIMA TIHIHIT MZIN


Haja Fatima Tihihit Mzin (la petite), de son vrai nom Fatima Banou, est née à la Caïda de Timnar, une région située entre Essaouira et Agadir. 

Elle a commencé sa carrière artistique en 1983, avec le défunt Raïs Lhaj Mohamed Albensir. Elle a ensuite formé sa propre troupe et a travaillé dès lors avec de grands artistes amazighes comme le défunt Raïs Lhaj Omar Wahrouch ou encore Aït Bounsir. 

Raissa Tihihit est également actrice. Elle a participé à plusieurs feuilletons diffusés sur la première et la deuxième chaîne marocaine. Fatima Tihihit est considérée comme une artiste spontanée et modeste. Sa carrière se caractérise par un travail assidu et le défi de représenter la chanson amazighe dans ses meilleurs aspects. 

Fatima Tihihit a donné de nombreux concerts lors de tournées au Maroc et à l'étranger (France, Indonésie, USA, Emirats Arabes Unies, Arabie Saoudite...)


RAÏS HASSAN ARSMOUK

Raïs Hassan Arsmouk est passionné par la chanson, qui lui rend bien son amour. C'est la chanson qui lui fait oublier les peines. On ne peut parler de la tribu d'Irsmouken, sans citer le grand artiste Raïs Hassan Arsmouk. Hassan Bouzman, de son vrai nom, est né au Douar Afrag. 

Hassan Arsmouk a collaboré avec de nombreux artistes de renom dont Raïs M'hand Ajoujguel et le Raïs Saïd Achtouk.

Sa passion pour la musique est démesurée. Mais il était conscient du sacrifice à consentir. Qui veut atteindre l'ombre, doit supporter les coups de soleil. Hassan Arsmouk a débuté au moment où les jeunes mélomanes attendaient du renouveau. Ses chansons ont rapidement conquis ce public. 

L'année 1990, il connaîtra ses premiers succès, pour devenir une étoile montante, et marquer son nom parmi les grands artistes de la chanson amazighe. Hassan Arsmouk est devenue une école, qui a formé plusieurs chanteurs comme Raïs El Houcine Amarrakchi, Raïssa Aïcha Tachinouit, Raïs Saïd Outajajt, Raïssa Mina Tabaamrant, Raïssa Mina Taouirirte, et d'autres.

Hassan Arsmouk est un chanteur de tous les temps. Un véritable artiste de scène, qui réussit ses entrées en scène et arrive à captiver son auditoire. Dans son spectacle, il fait vibrer le Louthar, lance ses paroles et emporte ceux qui l'écoutent. Hassan Arsmouk avance en innovant, dans ses mélodies et ses textes. Il a ainsi enregistré près de 120 chansons. Ses œuvres sont présentes dans toutes les cérémonies et les célébrations, et dans chaque foyer. Des œuvres qu'il a présentées au Maroc et à l'étranger.

On peut dire que la contribution de Raïs Hassan Arsmouk, dans le domaine de la chanson amazighe, est immense. Il a apporté du nouveau, dans les rythmes et les paroles, pour satisfaire le public.

RAÏSSA FATIMA TABAAMRANT


Véritable diva grâce à sa poésie unique et à son courage, la Raïssa Fatima Tabaamrant a su briser les tabous pour défendre l'identité amazighe.

La Raïssa Fatima Tabaamrant, de son véritable nom Chahou Fatim, est née en 1962 à Id Salm, tribu d'Idauchqra, un village de Ifrane anti-atlas. Ayant perdu sa mère dans sa prime enfance Fatima Tabaamrant grandit avec son père et sa belle-mère et c'est après les mauvais traitements lui ayant été infligés par cette dernière qu'elle décida de quitter son village natal pour se réfugier chez sa tante à Lakhsas.

Enfant, alors qu'elle travaille la terre dans sa campagne natale, Fatima Tabaamrant s'éprend de la parole versifiée et chantée, ainsi que des danses collectives villageoises, « lieux » d'initiation des jeunes gens à la pratique artistique. Mariée de force mais trop attirée par le chant et la danse pour tolérer le joug conjugal, elle quitte sa famille pour se lier avec de grands maitres de la chanson berbère, tels Raïs Jamaâ El Hamidi, Raïs Moulay Mohamed Belfqih ou encore Raïs Lhaj Mohamed Albensir.

En 1983, Fatima Tabaamrant a commencé comme danseuse dans la troupe de Raïs Jamaâ El Hamidi, Elle intègre aussi pour un temps celui de Raïs Said Achtouk. Mais c'est lorsque le Raïs Moulay Mohamed Belfqih décide de la prendre sous son aile que Fatima Tabaamrant commence à se faire connaître. En 1985, Elle a enregistrée avec Raïs Moulay Mohamed Belfqih son premier album. Elle forme avec le Raïs un duo connu pour leur style de tanddamt (joute verbale entre homme et femme), elle est considérée comme une Raïssa dont elle s'inspire de Raïssa Fatima Tihihit Mqorn, ou Raïssa Rkia Talbensirt. En 1988, Fatima Tabaamrant a fait ses débuts dans le groupe-école de Feu Lhaj Mohamed Albensir comme danseuse et choriste.

Fatima Tabaamrant constitue une grande école de la chanson amazighe, elle est connue de tous. Une voix remarquable et des chansons appréciées par tous. Elle a passé une grande partie de sa vie sur scène, animant les grands spectacles de la chanson amazighe. Passionnée de la chanson depuis toute petite, elle a commencé une quête de soi à l'âge de 21 ans. Mais le chemin est semé d'embûches. À l'époque, la scène était animée par les grands rways amazighes. Fatima Tabaamrant a su que, pour atteindre les sommets, il faut être persévérant. Ce qui a amené notre chanteuse à choisir son propre style musical. Elle était convaincue que cela nécessitait de grands efforts, une musique plaisante et des paroles pleines de bon sens. 

Fatima Tabaamrant a réussi, en peu de temps, à cultiver une bonne réputation sur scène et dans les grands rendez-vous. Pour elle, la chanson est intimement liée à son existence. Sa passion coule dans ses veines. Fatima Tabaamrant a apporté de la nouveauté, au niveau des paroles enchantées et des rythmes agréables. Elle a su comment communiquer avec son public, en lui présentant un chant qui met du baume au cœur et une musique qui le fait vibrer. L'œuvre de Raïssa Fatima Tabaamrant est unique, les thèmes de ses chansons s'inspirent de l'identité amazighe. Elle s'agit d'une école artistique solide, elle a pris racine, a fleuri et a exalté son parfum. "Iloula", "Lghaïb", "Youit Youit ", "Inna Ganga" et d'autres chansons sont quelques branches fleuries d'un arbre imposant, composé de chants. 

Les textes de Fatima Tabaamrant sont pleins de sens. Ce qui lui a valu une grande notoriété au Maroc et à l'étranger. Elle a voyagé avec ses chansons en continuant de grandir aux yeux de ses fans. Avec le temps elle s'est enracinée, ses chants se sont embellis. Sa musique charme de plus en plus, les grands comme les petits. Son bateau poursuit son chemin. Après la pluie, vient le beau temps. Fatima Tabaamrant a composé, jusqu'ici, plus de 160 poèmes. Elle a participé aux grands festivals d'ici et d'ailleurs. Elle a valorisé la chanson amazighe, en prouvant que le chant n'a pas de frontières. 

En 1991, Fatima Tabaamrant a voulu tenter une nouvelle aventure, en fondant sa troupe, composée de virtuoses de la musique. Tabaamrant a alors compris que le public a besoin d'un chant qui met du baume au cœur, qui touche des thèmes de la vie quotidienne, notamment celle des années 90.


RAÏS LHOUCINE LBAZ

Le célèbre chanteur amazigh du Souss, Lhoucine Lbaz a enregistré de nombreux albums et a également participé à de nombreux concerts et festivals à l'étranger. Raïs Lhoucine Lbaz est considéré comme une des grandes références du répertoire des Rways au Maroc. Il a accompagné à plusieurs reprises Raïs Mohamed Oultaoulikoult, puis a fondé sa propre école.

Né dans la région d'Imintanout en 1957, il a enregistré son premier album en 1980. Sa poésie est reconnue dans le milieu des Rways, et a notamment suscité l'admiration du grand Raïs Lhaj Mohamed Albensir. Les textes de Lhoucine Lbaz viennent d'ailleurs d'être récemment édités. Raïs Lhoucine Lbaz que l'on appelle également "le poète de la beauté" est aussi reconnu comme un artiste de grande éthique.



RAÏS HADJ AÂRAB ATIGUI

Raïs Aârab Atigui est originaire de la région de Lakhssass (région de Tiznit). Très jeune, il accompagne les groupes d'Ahwach. Egalement, il se construit lui-même son premier Ribab.

Il débute avec Raïs Oultaouliboult, puis part travailler son art à Casablanca. Il y rencontre Raïs Lahcen boumia Lamzoudi qu'il accompagnera. A travers sa musique on ressent l'influence du maître Raïs Lhaj Mohamed Albensir. Le style d'Aârab Atigui en est d'ailleurs très proche.

En 1974, un autre artiste, Raïs Mohamed Madih le met en contact avec Raïssa Rkia Talbensirt. La rencontre musicale opère, il l'accompagne alors sur toutes les scènes du pays et ils se produisent en France en 1979.

En 1981, Aârab Atigui enregistre son premier album, un disque collectif, avec la chanson : "Fiss Ayguiguil Adour Tallat". Et en 1984, il rencontre le succès avec "Amz a Fatima Deblij".

Aujourd'hui, Aârab Atigui demeure parmi les plus grandes figures du répertoire des Rways.


ORCHESTRE RAÏS LAHCEN BELMOUDEN

De son vrai nom, Lahcen El Ansary, Raïs Lahcen Belmouden est originaire d'Aït Taleb de la tribu des Mentagua (province de Taroudant). Mais il a passé toute son enfance à M'touga dans la région d'Imintanout. Après avoir fait son école coranique dans son village, il commence à apprendre à jouer du ribab et de la flûte en autodidacte.

En 1968, le jeune Belmouden entame sa carrière musicale en jouant de ces deux instruments. Il fait alors souvent le trajet entre son village et les villes de Marrakech et Casablanca pour accompagner les grands Rwaïs de l'époque tels que Raïs Hadj Omar Wahrouche, Raïs Mohamed Ou Brahim Souiri, Raïs Mohamed Agourram, Raïs Jilali, Raïs Lahoucine Biâbich...

Raïs Lahcen Belmouden a également accompagné Raïs Hadj Ahmed Amentag, Raïs Mohamed Bounssir, Raïs Mohamed Agueloul, Raïs Abdallah ben Driss Lamzoudi et d'autres Rwaïs, et effectué plusieurs tournées en Europe (France, Hollande, Belgique...) et au Canada. Il a aussi enregistré deux albums au ribab.

Maître Belmouden est l'artiste le plus sollicité par les Rways et Rayssates, sa maîtrise du Ribab lui conférant un réel respect dans le milieu des joueurs de Ribab.
RAÏSSA FATIMA TIHIHIT MQORN

Fatima Tihihit Mqorn, de son vrai nom est Fatima Moujahid, comme son nom l'indique, est de la région de Haha dans le Haut-Atlas occidental. Elle a commencé à chanter professionnellement au début des années 70. 

On rencontra qu'elle a été mariée plusieurs fois par son père très jeune et malgré elle. Elle finit par divorcer pour rejoindre la troupe de Raïs Jamaâ El Hamidi puis Raïs Hadj Mohamed Albensir avant de former sa propre troupe. Pour la quatrième fois elle s'est mariée pour renoncer cette fois à la vie d'artiste.

Elle enregistra son premier album avec la chanson "Ur gigh a Baba Tamuzunt", Tihihit Mqorn commence par reprocher à son père de la traiter comme une chose qu'on troque. Sa protestation vise en particulier la façon dont celui-ci conçoit leur rapport. Elle lui rappelle sa vraie nature d'être humain qui nécessite un autre genre de relation. L'ignorance de la véritable nature des êtres peut avoir des conséquences dramatiques. La femme constamment menacée (ittawhuwwal) et dont le seul sort est humiliation (tadallit), déchirement (attan) et effroi (lhuf), vit un enfer décrit minutieusement par la chanteuse.

RAÏS LHAJ MEHDI BEN MBAREK

Lhaj Mohamed Albensir, Lhaj Omar Wahrouch, Saïd Achtouk, Houssein Janti, Jamaâ El Hamidi... Cette génération de chanteurs-poètes symbolise l'âge d'or de la chanson amazighe des Rwayss, dans le Souss. De cette génération, il reste Lhaj Mehdi Ben Mbarek, le grand poète que beaucoup de mélomanes croyaient décédé. Il est, sans aucun doute, le doyen des chanteurs Soussis.

Figure emblématique de la chanson des Rwayss, il était le seul chanteur de "couleur", qui a réussi à se faire un nom, avec des œuvres immortelles, comme sa chanson (Lhijj Ayga D'lfred), que les pèlerins aimaient écouter, avant leur départ à la Mecque.

Ce "vétéran" s'est retiré du domaine de la chanson en 1978, après avoir cassé son Ribab ! Même très jeune, la célébrité ne l'intéressait pas. Et aujourd'hui, ce n'est qu'après avoir longtemps insisté, qu'il a enfin accepté de se confier à nous, devant les caméras, avec beaucoup de pudeur mais aussi de joie.




RAÏS JAMAÂ EL HAMIDI

De son vrai nom Boujemàa Amil, Raïs Jamaâ El Hamidi est né en 1935 à Anzi, petit

Il fait partie du groupe de Raissa M'barka et Rais Moulay Abdellah Gounzi. Sa rencontre avec Raïs Saïd Achtouk lui ouvre la voie des studios d'enregistrement. Il enregistra son premier album avec la chanson "A lluz a lluz awi sslam i tiyyni igan busekri d ikkan tafilalt" qui la propulsé vers la célébrité.

En 1974, il se dirige à Casablanca en compagnie de Raïssa Rkia Talbensirt, Brahim Lamzoudi, Mohamed Agourram et Raïssa Tibjdit. Il décide de rentrer définitivement à Agadir en 1975 pour poursuivre une carrière artistique pendant laquelle il enregistre pas moins de 76 chansons en plus d'autres pour la Radio Nationale et Radio Agadir.

Beaucoup de jeunes artistes ont fait le choix de faire leur formation au sein de sa troupe tels : Raïssa Fatima Tihihit Mqorn, Raïssa Fatima Tabaâmrant et tant d'autres.



RAÏSSA RKIA TALBENSIRT


Cette grande diva a marqué ces 40 dernières années de son style, de sa voix et de sa présence l'évolution de la chanson des « Rways ». Elle a inscrit à son répertoire plus de 400 chansons.

Il s'agit de Raïssa Rkia Talbensirt. Elle est née au douar Nidighis de Zouiat Tamrout, à Caïdat Demssira dans la province de Chichaoua. Rkia n'a que 14 ans, lorsqu'elle fugue du domicile parental. Ayant perdu sa mère très jeune, elle est maltraitée par sa belle-mère et précocement mariée de force par son père.

Elle a commencé sa carrière avec la troupe de Raïssa Khedouj Tawrikt où se présenta le défunt Raïs Mohamed Aârab. Elle a ensuite intégré la troupe de Raïs Abdellah Ben Driss Lamzoudi qui l'a emmené de Marrakech à Casablanca.

Elle a passé dans les grandes écoles de Raïs Lhaj Mohamed Albensir et Raïs Saïd Achtouk. En 1968, le premier succès de Rkia Talbensirt s'intitulait : « A Taxi ghilla radio », grâce à Rais Lhaj Mohamed Albensir qu'elle a enregistré sa premier chanson.

Cette grande chanteuse a fait connaître ses œuvres dans plusieurs pays à l'étranger. Elle est allée à la rencontre des ressortissants marocains en France, en Belgique, au Canada et aux États-Unis. Elle aussi participé à divers festivals et reçu plusieurs distinctions. Elle a dédié toute sa vie à sa première passion.

Raïssa Rkia Talbensirt constitue une référence, dans la lignée des grandes écoles de la chanson. Elle a poursuivi son chemin considérant le chant fait partie d'elle le miroir de son âme et son compagnon de toujours.



RAÏS AHMED BIZMAOUN


Raïs Ahmed Bizmaoun connu par ses admirateurs petits et grands, reconnu dans la plaine et dans la montagne comme un passionné de la nature et des instruments de musique. Sa contribution dans les fêtes et les grands spectacles est considérable. Et ses paroles sont un remède des peines du cœur.

Il est né à Ait Amer dans la région de Haha en 1948. Comme beaucoup d'enfants il a étudié à l'école coranique puis à l'école primaire. A la suite du décès de son père, il se retrouve dans l'obligation de quitter l'école pour aller travailler principalement dans les chantiers de construction à Tafraout, expérience qui a inspiré sa célèbre chanson : « Ajdig nk allouz ifgigak ouameln ».

Du métier de maçon à celui de marin, il ne perdra jamais son attachement à la musique des Rways, un amour transmis par son grand père.

Sa carrière musicale a débutée en 1968 à Agadir avec la rencontre du célèbre Raïs Lhaj Mohamed Albensir qu'il considèrera comme un maître.

Son premier album, qu'il réalise intégralement, s'intitulait « Oufighd Izoukad » et a su rencontrer un immense succès auprès du grand public. Depuis il a fait de nombreux albums, mais ses chansons continuent d'interroger les questions sociales, éducatives ou encore psychologiques.

Il a reçu le prix de Lhaj Belaïd à Tiznit en 2005. C'est l'un des grands Rways qui sont venus apporter un nouveau souffle musicale à la culture amazighe en quête de renouveau. Ce qu'a cultivé Raïs Ahmed Bizmaoun va en récolter ses fruits en 2007.

Quand il a reçu le Prix de la culture amazighe dans la catégorie de la chanson traditionnelle depuis le 18 Octobre 2008 dans le Théâtre National de Mohammed V de Rabat. Cette années-là qui coïncidait de son retour sur scène.




RAÏS SAÏD ACHTOUK

Saïd Achtouk, de son vrai nom Bizran, naquit au début des années trente au village d'Izouran d'Idaou-Bouzia, dans l'une des plus grandes confédérations tribales du Souss, les Achtouken, d'où son surnom. Cette tradition de se rattacher à sa tribu d'origine est fort répandue chez les rways. Les exemples sont légion : Lhaj Mohamed Albensir en référence à sa tribu d'Ilbensiren, Boubaker Anchad d'Inchaden, etc...

Le père de notre poète est le fqih du village. C'est naturellement lui qui lui a appris le Coran et les rudiments de la lecture et de l'écriture. Il va sans dire qu'il allait s'opposer catégoriquement à la vocation musicale précoce de son rejeton ; pour deux raisons : d'une part, l'interdit religieux frappant la musique, d'autre part, l'image négative qu'ont les musiciens dans l'imaginaire populaire. En fait, les Amazighs ont un rapport ambivalent de fascination / rejet à l'égard de la musique et de la poésie.

Ceci étant dit, notre artiste ne s'est pas consacré uniquement qu'à la musique et à la poésie. Il a eu des activités aussi diverses que variées. Par exemple, les populations d'Idaou-Bouzia lui ont confié un mandat électif pour les représenter au sein du conseil de la commune rurale de Belfaâ, à quelques encablures de la ville d'Agadir. Une tâche dont il s'est acquitté, selon plusieurs témoignages, avec sérieux et dévouement. Il s'est également intéressé au sport et particulièrement au football. Il a présidé, pendant de nombreuses années, aux destinées de l'équipe de Biougra et n'a de cesse de soutenir toutes les équipes emblématiques du Souss, le Hassania et le Raja d'Agadir notamment. Il a aussi monté une entreprise agricole, avec l'aide de l'un de ses amis, pour produire des tomates, mais sans grand succès. Tel a été Saïd Achtouk, un homme touche-à-tout et un personnage haut en couleur.



RAÏS LHAJ OMAR WAHROUCH


Lhaj Omar Wahrouch est né en 1933 à Tihouna Iymziln située à Mzouda dans la province de Marrakech. A l'âge de 16 ans, il concurrençait déjà avec les grands poètes. Il fut emprisonné par l'occupation française en 1952 à cause d'une de ses chansons Oasidat Dariba (l'impôt). A sa sortie de prison, il part pour Marrakech ou il intègre le groupe de Moulay Ali puis plus tard fonde son propre groupe.

Il commence à silloner les villes et les campagnes puis fait plusieurs tournées en Europe, notamment en France en 1963, Belgique en 1964 ainsi que les Pays Bas et accomplit le pélerinage en 1968. Il visitat une dernière fois la France en 1979 sur invitation de Radio France et composat pour l'occasion une chanson intitulée "Lferh nek a Baris". Il traitat dans ses chansons de divers thèmes tels que l'amour, la vie quotidienne, Agadir et son tremblement de terre, le mariage, etc. Il était également connu pour chanter des contes comme "Hammu Unamir".

Vers la fin de sa vie il souffrait de maladie mentale puis fût hospitalisé en 1990 et 1991 à l'hôpital psychiatrique de Berrchid.



RAÏS LHAJ MOHAMED ALBENSIR


Chanteur et poète de langue Amazighe Tachelhit, Raïs Lhaj Mohamed Albensir est né en 1936 à Tamsoult dans la région Aït Lbnsir, d'où provient son surnom Demsiri. Son vrai nom de famille est Ajahud. Il est l'un des chanteurs traditions les plus connues dans le Souss et ailleurs, notamment chez les communautés Chleuhs immigrés au Maroc ou à l'étranger.

Il a passé une grande partie de sa vie à Casablanca où sa famille vivait. Eduqué dans la tradition des trouvères, il a su perfectionner l'Amarg «chanson traditionnelle» telle héritée d'un autre chanteur célèbre Raïs Lhaj Belaïd (mort en 1945). Les critiques adoptèrent vite sa musique en «Amarg Ajdid» (nouvelle chanson). L'un de ces meilleurs enseignants et conseillers fût Raïs Oumarak.

La célébrité d'Albensir a commencé à partir de 1963. En 1965 et grâce au Circe Amar, il a fait sa première tournée en dehors du Maroc, successivement en Allemagne, Suisse, France, Belgique et Pays-Bas ou des communautés marocaines vivent. Il a aussi vécu quelque temps en Algérie. Après 1978, il installe son orchestre définitif composé de neuf chanteurs dont Raïs Hassan Aglaou, son fils adopté. Ce dernier est aujourd'hui le représentant et le gardien fidèle de la musique d'Albensir.

La musique d'Albensir est souvent attentive aux mouvements sociaux et politiques de son temps. Il fût emprisonné en 1983 lors de la Révolte populaire des villes marocaines. Sa chanson «Aggwern» (la farine) a été distribué clandestinement. Longtemps, il a été aussi boycotté par les médias officiels du pays. De même, Albensir est très sensible à la question identitaire et à ses origines culturelles. La langue berbère dans ses chansons est riche et exceptionnel à la fois.

Il a enregistré entre 80 en 100 album distribués essentiellement parmi les locuteurs originaire du Souss, au Maroc et ailleurs. Albensir a enregistré près de 100 cassettes.



RAÏS LHAJ BELAÏD


Raïs Lhaj Belaïd est né en 1873 à Annou N'Aaddi, près de Tiznit. Lhaj Belaid est le premier chanteur amazigh marocain a avoir enregistré des disques dans les années 1940 pour Pathé Marconi et Baïdaphone. Mohamed Adelwahab, compositeur de Oum Kethoum et de Farid El Hatrach lui vouait une grande admiration.
Originaire du Souss le chanteur pratiquait l'amarg, une sorte de poésie populaire où la mélancolie, l'amour et la foi se trouvaient confrontés au quotidien. Cet expression était collective.
Ces formes poétiques et musicales prennent leur source dans la culture amazighe. Haj Belaïd à suivi une instruction spirituelle dans le sanctuaire du saint patron des poètes Sidi Ahmed Ou Moussa. Depuis le sultan Mohamed V et le maréchal Lyautey en ont fait le barde (rways) qui les accompagnait dans leurs cérémonies les plus officielles.

Les instruments utilisés sont le ribab, violon à une corde qui joue le même rôle responsif que les choeurs de femmes ou de filles, le lothar et la flûte en roseau. Il s'agissait de véritables orchestres. On y pratiquait des danses aux motifs savants. Le mariage et d'autres cérémonies religieuses fournissaient le prétexte pour diffuser la poésie et la musique. La halka était l'endroit réservé sur la place publique à côté des souks pour constituer une véritable école en plein air. La transmission de l'amarg y est ainsi assurée. La place Jamaâ Lfna à Marrakech en est une exemple illustre. Tiznit aussi à retrouvé cette place poétique et musicale si chère à Lhaj Belaïd. Les rways y perpétuent encore aujourd'hui cette poésie musicale où des voix sont toujours là pour répondre. Le Maroc tient là une de ses cultures les plus authentiques.



Originaire de la Dechira, dans la région de Souss au Maroc, le groupeIzenzaren voit le jour en 1972 à l’initiative d’Izenzaren Igout Abdelhadi. Composé de six membres, le groupe transmet par sa musique toute une culture amazighe.

C’est en 1976 qu’Izenzaren apparaît pour la première fois à la télévision marocaine, ce qui lui permet de mieux se présenter au public : l’accueil de ce dernier est chaleureux.

Izenzaren part en tournée en France, jusqu’à la fameuse scène de l’Olympia où il remporte beaucoup de succès. En 1978, le groupe amazighe participe au premier festival de la chanson maghrébine.

Izenzaren se fait connaître par une musique chaleureuse et sincère qui transmet une culture et un patrimoine chers au peuple amazighe.
Parmi les chansons les plus connues du groupe, on peut citer « Angmar », « Ah Ihtina Rebi », « Walay lalay lay », « Tamara », « Ohoy Ohoy Atassano », « Algmad », « Donit Tezri », « Wad itmodoun », « Wa zin », « Imi hena »...

Brahim assli
Né à HAHA en 1976, Brahim Assli , DE SON VRAI NOM « Mly BRAHIM BNHMAD »il a passé son enfance dans cette petite bourgade près d'essawira (Sud du Maroc). Touché par la position marginale de sa culture amazighe, il rejoint le mouvement derevendication identitaire pour contribuer, à sa manière, à la défense et à la promotion de cette culture millénaire. Il commence alors à écrire de la poésie en amazigh (berbère), pour signifier son attachement à son identité première, avant d'être tenté par la musique avec groupe « ikhwan aarab »en 2000 sous titre « OURAK IHTAJA LOUZ AKOURAY »avec le même groupe en2001 il a créé un deuxième sous titrer par « AMAKH ALAAQL ». Convaincu de la place privilégiée de la musique dans lechemin de la lutte, et monte. Malgré plusieurs interdictions par les autorités marocaines, ASSLI donne de nombreux concerts durant plusieurs années et se fait ainsi connaître auprès d'un large public. La musique de ASSLI est basée sur des mélodies intenses et des paroles traitant de l'amour, de l'espoir et la nature Le succee de brahim assli et son talent lui donne le preevelege de faire sa premiere apparution dans le film “CASA IDAWTANAN” en 2005 realiser par AABOUDA et production PROVISOND , et dans l'espace d'un art qui decroche son role principale pour le premier film du cinema amazigh qui a etaittraduit en arabe “darija”,dans qu'il joue le role principale “SAMHYI AYWI HNNA” 2005 , comme des grand artiste il a choisié son style a l'art amazigh de melanger entre la comidie et le chant meme a sa participation au cinema ,en 2006 ila participé a u film “laada ntasslit” , avec un album audio“YAN GUIGH ISAQSAN” qui lui rendre un star amazigh bien connue, il a participé auplusieur soirées et fistivales (agadir , essawira , marakech , casa blanca , rabat , goulmim ...) En 2007 il aparticipé au film “LHOUL N TARWA” poduction PROVISOND , et en 2007 il a lancer son album musicale “OURTGUIT OUGAYONK” production IMASS VISION,dont il est l'auteur, le compositeur et l'interprète, connaît un succès prometteur à travers le Maroc. . Adepte d'un style musical qu'il nomme " Amarg Music ", il souhaite sauvegarder les instruments traditionelles comme « ribab , loutar,tamtam « avec les autre instrument moderne comme l'horg et la guitare ...pour une mylodie qui mélange entre la tradition et la fusion dans le champs de la musique amazighe



RAÏS EL HOUSSINE AMARRAKCHI

El Houssine El Asri voit le jour en 1965 à Marrakech. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la musique et fait ses premiers pas sur scène en animant des fêtes familiales. C'est là qu'il apprendra à maîtriser le ribab. Choriste pour le Rais Moulay Mohamed Bélfkih pendant plusieurs années, celui qu'on surnomme désormais « El Houssine Amarrakchi » enregistre son premier album en 1991.


Les albums « Yan Adae Akhouti Ilawinss » et « Oho Labas » avec les titres « Music », « Wali Ira Woul Iyra » ou encore « Tadsa Tadsa » seront de vrais succès au Maroc et particulièrement au sein de la communauté amazighe.


Aujourd'hui érigé au rang de Rayss, ce grand homme continue de se produire dans les différents festivals dédiés à la musique amazighe au Maroc et à l'étranger.

Hamid inerzaf


Hamid Inerzaf est un chanteur et compositeur de musique Amazigh né en 1973 à Agadir au sud du Maroc .

Hamid Inerzaf commence depuis son enfance à jouer le Banjo. L’instrument qui l’accompagnera tout au long de sa jeune carrière. Hamid Inerzaf a participer avec plusieurs groupes musicale, mais 1984 il a crier sont premier groupe nommer Ikbiln, mais en il enregistrée sont premier album, en 1994 il a crier un autre groupe sous le nom Hamid Inrzaf.

Le groupe inrezaf Hamid occupe une place prépondérante et émotionnel dans les cœurs de tous les habitants de la ville d’Agadir et toutes les régions du maroc. Et pourquoi pas alors que notre groupe chante de puis 1984, le quotidien, et ses chansons reflètent profondément toutes les mutations et événements qu’a vecu le peuple marocain.


Il est populaire dans toute les régions du Maroc .Ainsi en Europe : France, Belgique, Italie, Pays bas…

Entre 1984 à 1994, Hamid Inerzaf à enregestré environ dix albums avec 1ère groupe Inerzaf. Mais en 1994 jusqu’à 2008, Il a enregestré environ 15 albums sous titre Hamid Inerzaf. Hamid Inerzaf est un artiste ayant acquis une renommée nationale en tant qu’interprète de chant Amazigh, Il a réalisé plusieurs albums salués par le public Marocain.

La Musique du Souss (sud-Maroc) dans certaines de ses mélodies et rythmes, Voire dans certaines gestes ou mouvements, la musique asiatique. Le groupe Inrezaf a été original à tous les points de vue. Il a même inventé une nouvelle école musicale avec les rythmes, ses poèmes et sa propre thématique. 

Historiquement le concept du groupe Inrzaf a toujours été présent dans la culture de berbère du sud, les rways Haj Belaid, Boubakr Anchad… ont chacun formé leur


Biographie de Brik Atig

Brik Atig est un (e) artist (e) connu et reconnu pour sa belle et douce voix. Quand il (elle) chante on sent une voix douce et à la fois vibrante qui nous fait déguster l'art de la musique, Brik Atig est et reste un symbole de la musique orientale, arabe et même mondiale la musique qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui. 
Télécharger la musique et mp3 de Brik Atig gratuitement sur notre site et visitez les autres pages que nous vous proposons sur le site consacré à Brik Atig. 
Si Brik Atig est votre chanteur (se) favori (te), ajoutez le sans tarder à vos chanteurs préférés et nous vous souhaitons bonne écoute et bonne navigation sur le site officiel de Brik Atig et d'y passer un bon moment en sa compagnie. Beaucoup d'autres artists susceptibles de vous intéresser sont disponible gratuitement sur ce site.
Notre site de musique vous offre le répertoire de plusieur miliers d'artist répertoriés par pays et par genre. Ecouter Brik Atig et n'oubliez pas de parler de Ghinae.com autour de vous. 





“أوتجاجت” لقب فني للفنان الموسيقي المغربي الأمازيغي “سعيد أوتجاجت” نسب إلى قبيلته “تجاجت”، إسمه الكامل “سعيد المبارك”، رأى النور ذات يوم سنة  1980 ميلادية بدوار “إدهموا” جماعة “النابور” قيادة “تغيرت” إقليم سيدي إفني، ترعرع وسط أسرة فنية، إبن “عبد الله أوتجاجت”، الفنان الذي أعطى الكثير للأغنية المغربية الأمازيغية، والذي أسس للفن الغنائي الأمازيغي في السبعينيات  من القرن الماضي.
سعيد أوتجاجت .. فنان إجتماعي
“سعيد أوتجاجت”، فنان إجتماعي بامتياز، غنى للفقر التهميش والجوع والتعليم، كما للسياسة والدين،  كتب كلماته ولحنها عن الوضعية الإجتماعية المزية للمواطن المغربي الأمازيغي وعن ثقافية المهمشة وحقوقه الضائعة، ناذرا ما تجد في ألبوماته مواضيع غرامية ومواضيع الحب والعشق، احتراما لجمهوره وللشعب الأمازيغي المحافظ. عمل ولا زال يعمل من أجل إرضاء جمهوره في الأول والأخير، فأعماله لا تمس يوما مشاعر الجمهور الأمازيغي المحافظ.
الفنان الطفل .. الصمود والإصرار
في الــ12  من عمره، بدأ الفنان (الطفل)  يتعلم آلة “لوطار” والده التي سكنت بيته، كان يحب الفنانين الأمازيغ ويستمع إلى أغانيهم الراقية والجميلة، بعد سنة قام الفنان بإصدار أول أعماله الفنية بإمكانية طفولية ذاتية، ورغم ضعف مستوى أدائه للعمل الفني الضعيف، إلا أنه أعطاه الرغبة في الإستمرار والصمود والإصرار، وبذلك سجل بأول شريط له تسلقه سلم الفن تدريجيا إلى أن بلغ قمة الفن الموسيقي الأمازيغي، فبدايته كانت هواية وعشق قبل أن تتحول إلى مهنة ومصدر عيشه، فكيف حقا لإبن فنان أن لا يكون فنان، فهو من يدخل البيت ويخرج منها على الألات الموسيقية المتنوعة، فبالفضول تستهويه الأهواء لاستعمالها أحيانا في الخفاء خوفا من فضح أمره، ومن هناك انبثقت بداية فنان وانبثقت معه الهواية والطموح.
أحْبٍيبْ نْ تَسَا ..  عنوان ألبوم فجأ الجميع 
أصدر “سعيد أوتجاجت” أول ألبومه للأسواق الفنية وعمره لا يتعدى 13 سنة وفجأ به الجميع، فجأ عشاق الفن والفنانين، وما ميز العمل الفني الأول للفنان، أنه من كلماته وألحانه ومن عمله دون مساعدة بشر، لا أحد قدم له يد المساعدة سوى اليد الإلهية والموهبة الربانية، في ذات العمل إعترف الفنان (الطفل) بوجود نقص في الأداء الفني، إلا أن المحبين والهتمين يرون العكس نظرا لسنه الصغير الذي انتج فيه الألبوم، بل يرونه تحقيق شىء مهم لأمازيغ المغرب عموما ومنطقة سوس والحوز بالخصوص، تلك المنطقتين والمناطق الجنويبة حيث تتشابه اللغة الأمازيغية، كان الألبوم بعنوان “أَحْبٍيبْ نْ تَسَا، مْلاَدْ إٍسْكْ نْزْرَا، أُورَا كٍّيتْنْغْ إٍغْامْا”، سهر عليه لوحده وأنجزه بفضل مساعدة معنوية من أبيه الفنان دون غيره، أباه الذي قدمه لشركة إنتاج “صوت المعارف” التي أعلنت وفاتها في السنوات الماضية”.
“الحلقة”.. المدرسة المجانية
مر الفنان في مراحل عديدة قبل الوصول إلى مرحلة النجومية التي لا يعترف بها بفضل تواضعه أمام جمهوره، مر من المراحل التي يعتبرها مدرسة كل فنان أمازيغي حمل هموم الشعب الأمازيغي، إنها “الحلقة” أو “لْحْلْقْتْ” كما يسمونها، هي مدرسة مر منها “أوتجاجت” منذ طفولته كما مر منها عدد من الوجوه الفنية أخرى منهم غادرتنا إلى دار البقاء وتركوا بصماتهم في الفن والموسيقى الأمازيغيين، ومنهم من لا زال على قيد الحياة، هي مدرسة دعم بها  قدراته الفنية وموهبته الشبابية بنفسه دون الإعتماد على الدولة المغربية التي يقول بأنها أهملته كما أهملت في السابق الفنان المغربي الأمازيغي، و”الحلقة” في نظره هي من تمنح للفنان تلك الجرأة الزائدة للوقوف أمام الجمهور في المنصات والمهرجانات، ودون المرور منها في غياب للمدارس المتخصصة في الفن يظهر الفنان مرتبكا في أدائه، هي مدرسة “أوتجاجت” التي تعلم منها تجربة المهنة، منها كشف خبايا الفن والحياة وأسرارهما.
ألبومات تعاكس أيام مأسوية
لا يرى الفنان مانعا في سرد حكايته للصحفيين وللجمهور، فالماضي بالنسبة له مدرسة وامتحان، تجول في عدد من القبائل بسوس والحوز وكل فج عميق في المغرب الغير النافع بين الطبقة الكادحة والمناطق النائية، ليس جمع الدرهم والتسول هاجسه الأول قدر كشفه لعدد من التقاليد والثقافات، ولتعلم لهجاتها وعادات لأناس أخرون، أصبحت كل ألبوماته تعاكس تلك الأيام المأسوية إلى حكايات شعبية بالفن والموسيقى. فهو لا يتهرب من الإجابة على أسئلة لها علاقة بالماضي كما يفعل الآخرون ممن تنكروا للحقيقة التي أوصلتهم  إلى قمم الفن الموسيقي، بل يسير في درب فنانون يعتبرون من  أعمدة الفن الأمازيغي المغربي الأصيل والمحافظ، كأستاذ الأغنية الأمازيغية “الحاج محمد الدمسيري” و”المهدي بن مبارك” وأخرون، اللذين سردوا حكاية حياتهم الإجتماعية والعاطفية وكل جوانب حياتهم الشخصية والعامة والعائلية في ألبوماتهم، وجعلوها مؤلفات تحتفظ بها الأجيال إلى أجل غير مسمى.
الْغْرْضْ أَرْ إيسْكَارْ إينَاغَانْ
عاش في طفولته وبدايته الفنية صعوبات تجاوزها بالصمود والإصرار، لأنه فنان يؤمن بأن الصعوبات في نهايتها تتحول إلى خيرات وبركات، ولن تصبح يوما العذاب قدر ما هي امتحان وتجارب، فمن ثقافته أن من وصل إلى القمة كان يوما في الأسفل. ففي سنة 1998 حين سجل ألبوما آخر بعنوان أجتماعي عريض، “الْغْرْضْ أَرْ إيسْكَارْ إينَاغَانْ”، هناك يشعر بالإنطلاقة نحو النجومية، ليؤسس بعده فرقته الموسيقية برئاسته ويسير بها قدوما إلى الأمام، وناضل رفقة فرقته بإمكانيات شبابية محدودة كي يبقى إسم “أوتجاجت” ينافس في الساحة الفنية، لكسب أكبر عدد من الجماهير والمعجبين، وبين سنة 1998 وسنة 2004 أصدر للأسواق الفنية 14 ألبوما بالصوت، محدودة المبيعات.
الفنان .. الصحفي والمحلل السياسي
وفي سنة 2004 سجل أول سهرته الفنية بمدينة الدار البيضاء حيث كانت أول سهرة وأول انطلاقة ليدخل بها ضمن قائمة النجوم المتواضعين، وبها صنع إسم سعيد أوتجاجت الذي بصم في الفن الغنائي الأمازيغي وسجل اسمه بقائمة الفنانين الإجتماعيين، أو الفنان الصحفي كما يحلوا للبعض تسميته، فنان صحفي لأنه يعاكس الواقع المغربي وحتى العالمي ويحلل قضايا اجتماعية بلسانه في ألبوماته، ليصل التحليل إلى أعماق الحدود الذي لن تصله الصحافة المغربية، سوى الإعلام الذي همش هذا النوع من الفنانين، سهرة أصدرت للفنان بالصوت والصورة، جمع في إخراجه بين الأصالة التقليدية للإنسان المغربي الأمازيغي، وبين المعاصرة والحداثة نتيجة استخدامه لجميع أنواع الألات الموسيقية المختلفة، ألبوم تجاوب معه الجهور بشكل أوسع، وأعلن به انطلاقته الرسمية، إذ بلغت معدل المبيعات أكثر من توقعاته، بعده ألبومات بالصوت وأخرى بالصوت والصورة، ومشاركات في المهرجات والتظاهرات الفنية ليكون بذلك معلمة فنية يفتخر بها المغرب الفني عموما والأمازيغي السوسي بالخصوص.


لقد كان الفن الأمــــازيغي ولازال يتهافت إليه الجمهور من كل حدب وصوب وخاصة في زمنـنا هذا بعد إذخال الكثير مـــن الآلات العصريــــة إليه. فبعد جهد جبـار من بعض الفـنانيــن المرموقين في السـاحة الفنيـة الأمازيغية مـثل الفنـــان المبدع محـمـــد أنـضـــــام: لقد استطــاع أن ينـــال من الفن الأمازيغي مرتبة قصوى عند محبيه، وإن دل هذا على شيء فإنما يدل على الجهود التي بدلها لإيجاد لحن مـميز وكلمة موزونة دات ذوق رفيع كي تسطوا في قلب المستمع. فمنذ نجاح شريطه الأول ًواخا فلاتون الزين ً قرر النجم الصاعد محمـــد أنضـــــام الإستمرار على هذا المنوال ،والأشرطة من هذا النوع مضمونة النجاح نظرًا لعشاقهــــا اللذين لاتفوتهم فرصة الإستماع إليهــــا وخاصة ممن تعجبهم إثـــــارة الموسيقى العاطفية ،الروحية والحسية التي قطعها الفنــــان محمد أنضـــــام في البحث عن أرواحهم واللهــــام بالموسيقى.استطاع محمــــد انضــــــام أن يسطع في سماء الأغنية الأمازيغية رغم كل الصعاب، ومع ذلك فإن المعني بالأمر إستطاع بفضل اللــــه أولاً ولحبه للفن الأصيـــــل وجهوده النيرة أن يصبح الآن واحداً من الأعمدة التي يرتكــــز عليها الفن الأمازيغي من لحن فتان وكلمة ذات ذوق رفيــــــع وأداء جميل. ولقد كان من المولعين بالموسيقى قبل أن يصبح فنــــاناً يقتدئ به، فلعــلَّ خير دليل على ذلـك كثرة الفنــانين الشبــاب اللذين تحدوهم طريقته في الغنــــاء والأداء الموسيقي.

محمد انضام

محمــــد انضــــــام من مواليد 1983 بقبيلة حاحا، و بالضبط بتشورغا. كنت مولوعاً بالموسيقى مند الصغر ، إد بذأت أُجالس الفنانين منذ سبع سنوات من عمري. و مند دالك الوقت كنت دائما أتمنى أن أكون مثلهم. و كان آنذاك أخي عبد الكريم (المعروف ب الكرام) قد أسس مجموعة إعشاقن برئاسة لحسن أعشاق ، تم التحقت بهم باحثاً عن الشهرة .ثم شاركتُ في أشرطة بهيجة و عمر (الاشرطة الأربعةالأولى) ، و للتوضيح فصوت عمر في تلك الأشرطة هو صوت" محمد انضام ". و بعد نجاح تلك الأشرطة في السوق ، إقترحت علي شركة " شتوكة موزيك " تسجيل أول ألبوم مع صورتي فوق الكاسيط بعنوان " وخا فلاتون ا زين وخا " و من هنا ، بدأت شهرتي رغم كل الصعوبات و العراقي



Mohammed Salak, né en 1974, une des figure du groupe imghrane. Depuis sa tendre enfance MOHAMED est passionné d'instruments de music tel que le banjo, le gumbri, la flûte, et la guitare etc .... C'est à cet instant là que ces amis proches ont su qu'il fera une carrière artistique. Très présent régulièrement dans les folklores et les Ahouachs






Hassan Dabihi, né en 1974, grand manipulateur du ribab. Un savoir faire transmit de père (Raiss Mohamed lhaj Belaid) en fils. Notamment du grand père Raiss Lhaj Belaid qui symbolise une


grande identité de la chanson Amazigh. 2 grande identité de la chanson Amazigh. 2

Mohammed Salak, né en 1974, une des figure du groupe imghrane. Depuis sa tendre enfance MOHAMED est passionné d'instruments de music tel que le banjo, le gumbri, la flûte, et la guitare etc .... C'est à cet instant là que ces amis proches ont su qu'il fera une carrière artistique. Très présent régulièrement dans les folklores et les Ahouachs.




Boujmâa Habbou, né en 1975, le frère aîné du groupe imghrane, exploiteur des percussions font de lui un maître d'instruments musicaux. Commerçant de profession. Tout comme artiste BOUJMAA est un pratiquant des activités sportives tel que le football. Dotant d'un esprit très comique.




RAÏS LHAHOUCINE TAOUSS


Raïs Lahoucine Taouss est originaire d'Imin Tlith dans la région d'Essaouira. Comme beaucoup de Rways, il a démarré avec les groupes d'Ahwach.

Il a ainsi travaillé dans plusieurs cabarets avec Raïs Mohamed Amarrakchi en 1993 et 1994, puis avec Raïs Hassan Aglaou en 1995. Il a accompagné la carrière artistique de Raïssa Aicha Tachinouit, qu'il a suivi à travers l'Europe et au Japon. 

Sa première cassette est sortie en 1994.L'ensemble Tiwizi a été créé en 1996. Excellent joueur de loutar et de ribab, il crée son ensemble Raïs Taouss. Depuis la parution l'été dernier, de son album «Madrigh Snath», il fait l'actualité de la chanson des Rways. Son précédent album «Mra ourtlli tmgaght...» avait déjà connu un franc succès.




NAÏMA BENT OUDADEN
 
Naima Moujahid, artsite connue davantage sous son nom d'artiste : Naima Bent Oudaden, a appris la musique amazighe avec les grands noms de ce répertoire, notamment Rays Hassan Arsmouk, Rays Lahoussine Amarrakchi, Rkiya Demsiriya, Oudaden (Abdellah El Foua) ...
 
Depuis 1995 l'année, où elle débute sa carrière, elle a enregistré plus de dix albums et s'est imposée comme l'une des grandes chanteuses amazighe.
Rayssa Naima a réussi à imposer son style moderne, rythmé par des créations personnelles enrichies de chorégraphies. Elle s'est produite dans de nombreux festivals nationaux.
 




RAÏS MOULAY HMAD IHIHI

Ce joueur de lotar de l'ancienne génération a accompagné la majorité des rways dans leur ascension.

Sa maîtrise parfaite du luth berbère fait de Moulay Hmad Ihihi l'un des grands dépositaires d'une tradition qui, n'étant pas transcrite, ne se conserve que dans la pratique des musiciens eux-mêmes.

Cet artiste au sommet de son art, resté cependant méconnu du grand public, a composé un nombre impressionnant de mélodies. Ses arrangements contemporains ont contribué à réactualiser pour partie le répertoire. Enfin, il aurait été l'un des premiers à articuler différents genres musicaux amazigh, devançant ainsi le phénomène musical de fusion désormais très en vogue au Maroc.